martes

Francoise Roy *Canadá- México.

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El péndulo olvidado en otro poema

Que péndulo, que mutua oscuridad, que tocarme con tus ojo, dice un poema que escribí. Pero ahora que sueño, no sé de qué péndulo se trata. En cuanto escribo, la pleamar amnésica llega a mi litoral y me arroja ácido en la garganta. Tal vez el péndulo sea la presencia de vida en un cadáver, o del atardecer en la luna. Tal vez radique en que todo se desdobla y mueve con la mano su propio anverso. Tal vez la mutua oscuridad sea el cadáver que te sale del intestino y te duerme en los libros, la noche Uno de nuestra cama. Tal vez el tocarme con tus ojos sea oscilar en tu luz que encierra un velo.
Tú no te desdobles, enciérrate en mi regazo con cuarenta y nueve sentimientos, y de grado en grado, mi estuche se ha de cerrar como almeja sobre tu tacto. Y lenta la noche ha de arrojar sus halos, alzar sus estrellados velos, soltarnos desde la materia de sus asteroides esa sustancia antigua de las primeras ideas de Dios: una alcoba atestada de sentidos fuera de los cincos conocidos, violentamente amada como en las horas pardas del amor, tan quebradizo que de ahí nos saldrá una casa, una imagen pendular de lo que tu piel había dormido como el hipnotizador que despierta bestias inofensivas en el regazo.
Con o sin estuche, soy tan día en las siete veces siete noches de tus ojos.

(Tomado del libro inédito "Sueños en forma de laberinto")
traducido por A.S
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Le pendule oublié dans un autre poème

Quel pendule, quelle noirceur mutuelle, quel tentative de me toucher avec tes yeux! dit une poème que j'ai écrit. Mais maintenant que je fais des rêves, je ne sais plus de quel pendule il s'agit. Aussitôt que j'écris, la marée amnésique arrive à mon littoral et me jette de l'acide dans la gorge. Peut-être le pendule est-il la présence de vie dans un cadavre, tout ce qui est dépliable et fait bouger de la main son propre envers, et la noirceur mutuelle ce qui sort de tes intestins, dort dans tes livres, la nuit numéro un de notre lit, et me toucher de tes yeux signifie osciller dans ta lumière renfermant un voile.
Ne te dédouble pas, enferme-toi dans mon giron avec quarante-neuf sentiments, et de degré en degré, mon étui se refermera comme une moule au toucher de tes doigts. Et lente la nuit nous jettera ses halos, lèvera sur nous ses voiles étoilés, nous lâchera depuis la matière de ses astéroïdes cette substance ancienne des premières idées de Dieu: une chambre remplie de sens à part les cinq que l'on connaît, ah violemment aimée comme les heures brunes de l'amour, si friable que de là nous poussera une maison, une image pendulaire de ce que ta peau avait endormi comme l'hypnotiseur qui réveille des bêtes inoffensives sur nos genoux.
Avec où sans étui, je suis si jour dans les sept fois sept nuits de tes yeux.

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